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randonnée gps en Seine et Marne

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Randonnée pédestre avec trace gps en seine-et-marne.
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Dist. à plat :11.1Km - Déniv:300 M - Durée:03:16 Hrs
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 FORT DES MOULINS - MONT USSY
 Mémoriser ce circuit

Départ randonnée : Au laboratoire de biologie végétale(1) proche de la gare de Fontainebleau – Avon ou nous trouvons un parking.
Vous trouverez  deux promenades portant le même nom et comportant un itinéraire semblable. Ayant refait cette promenade en 2019 je me suis aperçu que le parking du laboratoire était complet en semaine. J'en ai donc chercher un autre. J'en ai profité, pour en faire une vrai boucle. Celle ci étant en huit. Elle peut être réalisée en deux temps, par le randonneur pressé, ou n'ayant pas beaucoup de temps. Première boucle ; Sentier des Fontaines et la Béhourdière. Seconde boucle ; Le Mont Ussy avec comme parking soit la Croix d'Auga, soit coté Fontainebleau ; dans le bas de la route de la Butte aux Aires.

Petite promenade avec un fort dénivelé au départ.
La récompense une vue magnifique sur Avon et Fontainebleau.
Le GPS n'est pas indispensable, il permet simplement de ne pas s'éloigner de la trace imaginaire ainsi créé.
La carte IGN top 25 de la foret peut suffire.

Ce circuit regroupe en partie, deux itinéraires bleu, les sentiers 1 et 2.
L'itinéraire étant tracé à flanc de coteau, si les arbres étaient moins denses nous aurions à chaque pas ou presque, une vue sur Fontainebleau-Avon.

L'itinéraire emprunte la route Baudrillart(2).
Face au parking du laboratoire de petits sentiers mènent à cette route.
Pour ceux qui n’osent pas suivre les sentes dans la parcelle, revenir sur la route en bordure de la ligne de chemin de fer, remonter sur la droite la route le long de la ligne SNCF.
Puis la première à droite.
Nous sommes sur la route Baudrillart grimpons jusqu'au sentier bleu N°2 que l'on prend à gauche.
On passe devant la fontaine Isabelle(3).

Poursuivons le sentier bleu et passons devant la roche Eponge(4).
Cette roche fut longtemps l'une des curiosités les plus célèbres de la forêt de Fontainebleau.
A proximité, quelques arbres remarquables, plantés par le botaniste Gaston Bonnier.
(l'arborétum de Bonnier).
Puis, nous passons devant la grotte Collinet(5).

Continuons le sentier bleu le long du coteau dépassons la bifurcation, continuons le sentier dans les rochers pour nous rendre aux deux rochers remarquables : La roche Tavernier(6) et Némorosa(7).
Revenons sur nos pas, jusqu'à la bifurcation du sentier bleu que nous prenons sur la gauche.
Le sentier bleu traverse la route goudronnée de la Reine Amélie(8).

L'on prend le sentier qui tourne sur la droite et longe la route goudronnée.
Nous passons devant un dolmen la ‘’roche géorgine’’(9) deux lyres sont gravées sur le rocher ainsi que le prénoms (pour le prénom il faut bien chercher, il est pourtant face à nous.) Un peu plus loin le sentier passe en corniche sur un mur en grès. Nous arrivons à la Croix du Calvaire(10).
On à ici une vue magnifique sur Avon, au loin s'il fait beau, les immeubles de Surville à Montereau un peut sur la droite le Carmel les toits du château de Fontainebleau et bien sur, l'étendue de la Foret coté sud-est. Nous descendons sur le coté vers un ancien front de taille.

Nous arrivons après avoir grimpé sur le plateau à une grosse intersection.
C'est pas si simple que cela sur le terrain.

Mais avec la trace GPS aucun problème c'est en face et un peu sur la gauche vers les vieux arbres.
Les traces bleus ne sont pas très visible.

Nous nous dirigeons vers la Croix d'Augas(11) après avoir traversé une ancienne carrière de grès "le banc royal". On s'imagine bien le travail des carriers(12).
Laissons le sentier bleu partant sur la droite pour continuer notre chemin tout droit, Remontons vers le pont et passons devant la Croix d’Augas.

Elle est enchâssée derrière des barrières de sécurité dans l'angle d'une voie d'accélération.
Une belle légende agrémente ce lieu qui à bien changé depuis 1661(13).
Il faut s'imaginer que la route en contre bas, arrivait à peut prêt à la hauteur du pont.
J'ai connu le site avant les travaux qui sont tous de même récent, il me semble que c'était dans les années 1970.

Traversons le pont et prenons le sentier à gauche.
Descendons dans le front de taille, et suivons sur le sur la droite.
Nous rencontrons une bifurcation, une cinquantaine de mètres avant la route goudronnée de la butte aux aires.

Nous prenons à gauche en descendant jusqu'à la route du Mont Ussy(14) Que nous prenons à droite, traversons le parking et la route goudronnée de la Butte aux Aires, continuons tout droit jusqu'à la rencontre du sentier bleu que nous prenons à droite.
Nous passons dans la grotte des Montussiennes aménagés et baptisés par Denecourt et grimpons un coteau arboré. Nous arrivons dans un vallon Féerique ....nous y trouvons : Le chêne des fées (disparu pour sa partie supérieur avec la tempete de 1999 me semble t'il).

Ce chêne qui semble avoir poussé sur un rocher, est venu s’appuyer sur un rocher voisin, puis en partie l'a épousé, ou avalé.
Nous passons devant de beaux rochers et la grotte de la fée vipérine, nous longeons la corniche du Mont Ussy. Avec un rideau d'arbre moins dense, nous aurions une jolie vue sur Fontainebleau.
Puis nous arrivons à une représentation de la vierge peinte sur un rocher(15),
Dans se sens, il faut se retourner.Le Rocher Porte la lettre ‘’M’’.

Juste avant la route nous prenons un chemin sur la gauche nous faisant remonter vers la route Leclers Son du Marais que l’on prend à droite, soit des petits sentiers le long de la route nous amenant au pont.
Nous repassons le pont de la Croix d'Augas.
Passons devant le restaurant et nous suivons une petite trace à droite le long de la clôture, attention à ne pas chuter nous sommes juste au dessus du front de taille.
Nous trouvons sur la gauche un petit chemin plus ou moins visible dans les ronces et les fougères nous menant à la cheminée géodésique marquant le point le plus haut de la foret de Fontainebleau 140m.

L’été avec les fougères, il est plus simple de continuer le long de la route jusqu’au premier chemin (route Biron) que l’on prend à droite.
On trouve après les grillages de la tour de guet et de télécommunication, un sentier menant à cette cheminée de brique(16) haute d'une trentaine de mètres servait à établir les cartes d'état major de l'armée.

(Attention ou vous mettez les pieds le terrain est souvent glissant……) pour ceux qui ont pris la route biron revenir sur cette route que l’on prend jusqu'à la marque jaune tournant à gauche.
Pour les autres, nous revenons au dessus de l'ancienne carrière du Banc du Roi, suivons le front de taille jusqu'au sentier jaune que l'on prend coupons la route Biron et continuons le sentier en face.
Ce lieu se nome la Béhourdière(17)
On traverse la route goudronnée du Calvaire et l'on descend dans le Val Troubetzkoï(18) par la route du Cambard.
Poursuivons notre descente et regagnons notre point de Départ part le sentier bleu N°2 que nous prenons à droite.
Nous sommes sur le chemin des Fontaines.
Nous passons la Fontaine Désirée.(19)
 De son esplanade nous avons une vue sur la butte monceau et au loin Montereau du moins les immeubles de Surville.
Puis notre dernière fontaine, qui a pour nom Dorly(20)
Nous rencontrons notre route Baudrillard que nous prenons à gauche en descendant pour rejoindre notre voiture au laboratoire végétale.

 NOMENCLATURE
Bien qu'ayant dans ma bibliothèque le dictionnaire de Félix Herbet, une édition du Domet de 1873, Les « Loiseau », La Forêt de Fontainebleau en cartes postales anciennes présentées par Marie-Noële Grand-Mesnil, et autres petits documents, il ma semblé plus simple de taper les noms sur un moteur de recherches et de réaliser des copier-coller.
Au moins je suis sur que dans les parties copier, il n'y a pas de fautes d'orthographes, et c'est beaucoup plus rapide que de chercher une doc que l'on croit être dans un livre alors que c'est dans un autre et de taper le texte au clavier.
J’oublie bien souvent d’inscrire la référence des sites que j’utilise, c’était vrai à mes débuts mes trois premières promenades.
Après quelques rappels à l’ordre je fais de plus en plus attention.

1) : La station de biologie végétale de Fontainebleau, est une annexe de l'université Paris 7.
Il s'agit d'un ensemble de cinq bâtiments.
Édifiée par le botaniste Gaston Bonnier en 1889, la station regroupe 1 243 m² de locaux entourés par un parc boisé de 3,5 ha de zones forestières, de pelouses, de pépinières ainsi que de différents massifs.
Elle est ainsi gérée par le Laboratoire de Biologie Végétale et d'Ecologie Forestière.
La zone forestière représente plus de la moitié de la superficie du domaine.
Sa biodiversité est importante, elle possède des essences exotiques plantées depuis le début du siècle.
Elle comprend aussi des arbres d'origine nord américaine.
Les pelouses constituent environ le quart de la surface du site.
Elles offrent un terrain d'étude précieux car elles forment une mosaïque présentant aussi bien une végétation des pelouses calcaires qu'une végétation des prairies mésoxérophiles sur sols filtrant siliceux ou bien encore une végétation des prairies mésophiles de fauche.
Les massifs ont été créés afin de proposer une grande diversité de plantes.
Ce bâtiment est établi sur plusieurs niveaux distincts.
L'ensemble représente une surface totale habitable d'un peu plus de 800 m2.
Une cave à plusieurs compartiments est située sous l'aile sud.
Au rez-de-chaussée, on trouve des bureaux et des pièces équipées en différents postes de travail.
L'entresol, comprend des surfaces de laboratoire.
Le "pavillon des travaux pratiques", construit vers 1914, comporte 3 salles (135 m2) d'une capacité d'accueil modulable.
La serre tropicale (120 m2) a été rééquipée en 1996-97, elle est maintenant munie de nombreux dispositifs d'éclairage, d'arrosages et d'aération.
La véranda attenante au bâtiment du foyer permet la culture de plantes d'orangerie et de plantes grasses.
Voilà ce que l'on peut dire de ce batiment hors d'age à l'orée de la foret.
Coté ligne SNCF une construction moderne est en cours d'aménagement.

2) Baudrillart (JACQUES-JOSEPH), agronome, né à Givron en 1774, mort en 1832, auteur d'ouvrages sur les forêts.

3) Fontaine Isabelle.
- crée et baptisée par Denecourt en 1866.
Isabelle est le prénom de la fille du sculpteur Adam-Salomon.

4) RocheÉponge, Cette roche, découverte le 5 mai 1866, que Denecourt appelle la merveille des merveilles, est en effet assez curieuse.
Elle devient vite une attraction touristique et une buvette y fut exploitée jusqu'en 1940.
Elle s'appela la roche du 5 mai, puis Madrepore, Polypier, Morille, etc.
Elle doit son aspect curieux au travail sélectif des agents d'érosion.
On envisagea de la transporter sur une des places de la ville..le projet fut vite abandonné.

5) Grotte mise au jour en 1899.
Sur le rocher on a placé, le 27 mai 1900, deux bronzes.
Roche Colinet.
- Ainsi appellerons-nous une roche située près de la Roche Eponge sur laquelle on a placé deux bronzes: le médaillon M Colinet, le continuateur de Denecourt, le Sylvain II, œuvre de Léo Gausson, et un sonnet d'Adolphe Retté: PASSANT, ARRÊTE-TOI .
CONTEMPLE LE SYLVAIN QUI T'OFFRE LA FORÊT DE SONGE ET DE MYSTÈRE.
UNIS TA VOIX AU CHŒUR DES AINÉS DE LA TERRE, LE HÊTRE, LE BOULEAU, LE GRAND CHÊNE ET LE PIN. CES SENTIERS SINUEUX OU FLEURIT LA BRUYÈRE, IL LES TRACE, IL LES OUVRE A TON PAS INCERTAIN.
LES GENÊTS D'OR LUI FONT UN NIMBE DE LUMIERE ET LES ROCS ASSOUPLIS TRESSAILLENT SOUS SA MAIN PAR LUI LA SOURCE CHANTE ET LA GROTTE PROFONDE TANDIS QU'AU SEUIL LES FAUNES ROUX MENENT LEUR RONDE ATTIRE LE RÊVEUR EN SON OBSCURITÉ. OR, VOICI LES AMANTS DE LA FORÊT SAUVAGE EN L'HONNEUR DU SYLVAIN RÉVÈLANT SA BEAUTE SUR CE ROC SOURCILLEUX ONT PLACÉ CETTE IMAGE

6) Roche Tavernier : Paul Tavernier (1852-1943) est un peintre cynégétique, fondateur en 1907 de l’Association des Amis de la Forêt de Fontainebleau.
http://www.fontainebleau-photo.com/2012/12/balade-le-long-du-sentier-denecourt-n2.html

Le médaillon Foucher de Careil dû au sculpteur Ernest Dubois, fixé dans la Roche Tavernier, inauguré le 25 mai 1907, pour honorer ce sénateur de Seine-et-Marne qui avait proposé en 1876 l'extension des réserves artistiques.

7) Médaillon de Némorosa dû à Adam-Salomon, scellé en 1848.
Il pérpétue la "légende médiévale" inventée par le poète Alexis Durand (1795-1853) et complaisamment rapportée par Denecourt, qui voit Némerosa, Reine des bois, consoler le pauvre chevalier René de Fontainebleau de la perte cruelle de sa compagne Délia, le tout se déroulant vers 1346. La légende de Némorosa, reine des bois : Vers 1346, le terrible Prince Noir assiégea Samois.
Le Chevalier René de Fontainebleau décida d'emmener sa compagne, la belle Délia dans une grotte cachée dans la forêt afin de la soustraire au danger.
Les combas terminés, René retourna la rechercher mais il la trouva inanimée.
Délia venait d'être piquée par une vipère. Il l'enterra et le chagrin l'envahi .
chaque nuit, il passait des heures à pleurer sur le rocher.
Jusqu'au soir où une jolie jeune fille couronnée de fleurs et vêtue de feuillage lui apparut : son nom était Némorosa, la reine des bois et elle venait pour le consoler. René finit par succomber aux charmes de l'apparition. On raconte que par une belle journée d'automne, René et Némorosa quittèrent le sol à tout jamais afin de célébrer leur union quelque part dans le ciel et là où le bonheur est éternel.

8) La Reine Amélie est la femme du roi Louis-Philippe, régnant au moment où les Forestiers ont nommé les routes de la forêt.

9) Georgine Adam-Salomon, épouse du célèbre sculpteur et photographe.
Elle est l'auteur d'un court article intitulé « Souvenir », publié dans le livre hommage à Denecourt en 1855. Son prénom est gravé sur la roche.

10) Entre 1731 et 1755 on construisit sur l'un des pitons de la plaine du Fort des Moulins un Calvaire composé de trois croix, abritées par un petit toit (Colinet).
Abattues en 1793, relevées le 19 juin 1805, elles furent abattues de nouveau en février 1831.
La croix actuelle a été construite en 1838.

11) Croix d'Augas. - Croix ancienne.
La carte publiée en 1624, à Châlons, par H. Picart, porte : la croix Dogast.
La Nouvelle description de la forêt qui est une carte copiée par Boisseau sur la précédente, vers 1648, porte la même mention. Brisée à la Révolution, elle a été rétablie en 1827.
Abattue par un ouragan en 1900 elle a été relevée en 1901. Jehan d'Auga remplissait au moins de 1563 à 1583 les charges de capitaine et gouverneur du château de Fontainebleau, et de grand forestier de la forêt de Bière ; le 23 juin 1585, c'est Pierre de la Garrigue, sieur de Myramont, son gendre, comme ayant épousé Marguerite Dauga, qui en est revêtu.
II vend son office à Jehan Le Faure, commissaire ordinaire des guerres, moyennant 4600 écus d'or.
Le P.Dan cite la route de la Croix Dogas ; on nommait ainsi sans doute le chemin qui est devenu la route nationale n° 5 bis.
Il nomme aussi la Croix Dogas, ainsi dite d'un grand forestier, et "est posée à l'entrée du pavé qui descend du grand chemin de Paris à Fontainebleau".
Brisée à la Révolution, elle a été rétablie en 1827.
Abattue par un ouragan en 1900 elle a été relevée en 1901.
] Des carrières de grès y sont en exploitation en 1614, 1621, 1629, 1638, 1667.

12) Le métier de carrier Dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons.
Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute.
La première phase de l’exploitation consistait à l’abattage d’un bloc, le plus important possible.
Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes.
Dans une partie de la carrière appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé.
Les écales formées par les grès sont les déchets restés sur place.
c'est ce que nous voyons aujourd'hui sous les buttes un empilement de reste de pavés recouvert par la végétation. Le chemin entre deux buttes 'l'atelier' Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux.
Le rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures.
Si cela vous intéresse je vous invite à lire le blog d’où vient l'extrait du texte si dessus.
Les carrièrs à Fontainebleau.
Les Amis de Moret et de sa Région (lesamisdemoret.fr)

 13) A la fin de novembre 1661, le sieur Dauberon, gentilhomme ordinaire de monsieur le prince Louis de Bourbon, le grand Condé, et capitaine dans son régiment, venait rejoindre la cour à Fontainebleau.
Il fut renversé par son cheval, vers la croix d'Augas, sur le grand chemin de Melun, et une de ses jambes étant restée accrochée à l'étrier, il fut traîné sur les cailloux tout le long de la descente.
Au-milieu du danger qu'il courait, il invoqua la Sainte-Vierge, envers laquelle il avait toujours eu une dévotion particulière; aussitôt, son cheval s'arrêta court, et il put se relever sans avoir été blessé.
Cet oratoire, vénéré des habitants du pays, fut, bien entendu, détruit à la Révolution.
Après la Restauration, madame la duchesse d'Angoulême, lors de son premier voyage à Fontainebleau, vient s'agenouiller sur la place où avait été la chapelle, et témoigna le désir de voir celle-ci réédifiée. M.Philipeau, curé de la ville, se mit à la tête de l'entreprise; les souscriptions affluèrent de toute part; sur les anciennes fondations, un nouveau bâtiment, qui subsiste encore maintenant, s'éleva bientôt, d'après les plans de M. Heurtaut, architecte du palais; le miracle fut retracé, non plus sur le frontispice, mais au plafond, par le pinceau du peintre Blondel.
Cet oratoire fut béni le 30 septembre 1821, devant les autorités civiles et militaires, en grand costume, et une multitude de fidèles.

En 1864, Napoléon III fit faire des restaurations importantes à ce monument.
Le clergé de la paroisse s'y rend processionnellement, chaque année, le premier dimanche d'octobre.
La chapelle se trouve plus bas en bordure de la Nationale, après le premier carrefour comportant des feux tricolores.

14) déformation de « Montoisy », connu dés 1349.
C'est un diminutif de Montois, toponyme qui évoque une petite colline 15) Vierges à l'enfant grandeur nature peinte en 1954 par les dénomés Casolaine et Rolland 16) La géodésie est la science qui a pour objet l'étude de la forme et des dimensions de la terre.
Quant aux cheminées géodésiques elles sont, ou plutôt étaient avant la photographie aérienne, de hauts repères au sommet desquels un opérateur pouvait effectuer une visée très précise, moyennant le passage d'un fil à plomb à l'intérieur et dans toute la hauteur de la colonne.
Ainsi protégé des remous du vent, ce fil devait s'aligner dans l'axe d'une borne qui constituait l'un des points secrètement gardés par l'armée du temps des "cartes d'état major".
Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés ou oubliés et seule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminée d'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pas prévenu de sa véritable fonction.

17) BEHOURDIERE (La).
-Carrières de grès en exploitation en 1638, 1667.
C'est un ancien fief, d'après Domet.
Béhourder est un vieux mot qui signifie jouter, quereller.
La Béhourdière, lieu où l'on se bat.

18) L’abri fut construit par Denecourt en 1852, il indique dans son guide : « La couronne et les initiales que vous voyez gravées sur l’épaisseur de ce grès, représentent en partie le chiffre de la noble étrangère à qui j’ai dédié ce lieu de repos champètre.
» La famille Troubetzkoï était propriètaire du château de Bellefontaine, et généreuse donatrice à la souscription Denecourt.
Le prince Nicolas Troubetzkoï (1807-1874) fut un bienfaiteur de Samois, notamment lors de l’invasion prusienne de1870, multipliant les démarches auprès du commandant Hagen, pour éviter des exécutions d’otages et des réquisitions.
En 1872, les samoisiens reconnaissant lui offrirent une statuette du Sacré Cœur de Jésus.

19) Désirée : est le prénom de l’épouse du forestier Marrier de Bois d’Hyver, fontaine découverte en 1837 et aménagée par Denecourt en 1852.

20) Dorly : Fontaine créee et baptisée par Denecourt en 1852.
Dorly est un négociant à Paris, conseiller municipal à Fontainebleau, un des premiers et des plus généreux souscripteurs de l'œuvre de Denecourt.
La fontaine fut restaurée en 1898 par Colinet.

Bonne randonnée
Merci Pélerin77 pour cette trace gps

Carte topographique de cette randonnée

Circuit gps de marche publié le : 17-12-2015
33
HGK
Dernière évaluation sur randogps : 25-01-2024

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