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Départ randonnée : Col de l'Ouillat (Pyrénées-Orientales 66)

Cette étape du GR10 est classique et ne bénéfice d'aucun raccourci.
Cependant, attention aux vaches espagnoles
 En montagne, selon les sites, on peut croiser 2 types de troupeaux : les vaches à lait et les vaches à viande.
Les premiers se trouvent dans les régions fromagères (exemple Beaufort dans les Alpes, Bethmale dans les Pyrénées).
Elles sont en contact journalier avec l'homme à l'occasion de la traite.
Il n'y a pas de danger à les côtoyer prudemment.
Les vaches à viande sont libérées dans les estives dès le printemps après la naissance des veaux jusqu'à l'automne.
Elles n'ont quasiment plus de contact avec l'homme.
Le vacher leur rend visite une fois par semaine, distribue un peu de sel.
  Tous les ans il y a quelques accidents d'imprudence dans les Pyrénées.
Il faut être vigilant et surtout anticiper.
  Il faut repérer de loin (200m) les mères et leurs veaux; il ne faut jamais passer entre les deux.
  Méfiez-vous d'une vache sans veau; il est possible qu'il soit resté en arrière.
Faites un grand détour.
Si vous apercevez un veau esseulé, méfiez-vous et éloignez-vous; dès que sa mère vous apercevra, le croyant en danger, elle vous chargera.
À votre approche, les vaches doivent vous repérer, vous regarder.
Si elles estiment qu'il n'y a pas de danger, elles continuent à brouter, ou à ruminer couchées.
Si elles s'arrêtent et vous regardent fixement : grande méfiance.
Si elles font quelques pas vers vous: fuyez immédiatement dans la direction opposée.
  Les vaches espagnoles entre Banyuls et Le Perthus sont particulièrement agressives.
Ces animaux laissés dehors toute l'année, en totale liberté, par les mas espagnols des Albères viennent paître dans les meilleurs pâturages du versant français plus riches et plus verts, car plus arrosés et moins grillés par le soleil que les soulanes du versant opposé, au grand dam des éleveurs français qui voient ainsi leur herbe chapardée par une concurrence sauvage et déloyale.
Pour un randonneur, le problème est que ces animaux n'ont quasiment plus aucun contact avec l'homme puisqu'ils ne retournent pas à l'étable.
Certains, même, nés en pleine nature, ne l'ont jamais vu.
Ils ne portent aucune boucle jaune d'identification à l'oreille et on peut considérer qu'ils sont sauvages (2 boucles identiques, une à chaque oreille; y figure le pays, FR pour la France, le code commune, le code éleveur et le code animal; chaque animal étant obligatoire inscrit sur un registre national (état civil bovin) avec attestation sanitaire, certificat de filiation génétique).
Évidemment, il n'y a aucun suivi vétérinaire ni aucune traçabilité.
Ces bovins n'ont reçu aucun vaccin, n'ont subi aucun test sanguin, et par conséquent ne peuvent en aucune manière être admis dans un abattoir français.
Les risques de transmission de maladie existent : leucose (virus contagieux), brucellose (bactérie infectieuse), tuberculose (bactérie infectieuse), rhinotrachéite (virus infectieux)...
Le côté caractériel, agressif, imprévisible de tel ou tel animal, au-delà des éléments héréditaires, est fortement corrélé à deux évènements clés de sa vie : la naissance et le sevrage.
Le retour à la vie sauvage exacerbe ces tares.
Bonne randonnée
Merci Bernard pour cette trace gps

Carte topographique de cette randonnée

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