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PETITE PFORET DE FONTAINEBLEAU - LE VAUDOUE BOIS DU HAUT MILLY - LA MONTAGNE BLANCHE
Mémoriser ce circuit

Départ randonnée : Le Vaudoué, On se gare rue des Templiers (D16) ou rue de la montagne blanche.

Petite Promenade en Foret de Fontainebleau Le vaudoué Bois du haut Milly - La montagne Blanche.
Fait en Mars 2015 - Refait en 2018 sans changement.
Quelques arbres en travers mais pas de vrais problèmes.

En me rendant sur mes départs de rando dans les trois pignons, je passais devant ses bois vierges de tous balisages (sur la carte) et cela m’intriguait.
C’est une promenade de transition, nous nous promènerons entre bois, champs et village.

Au départ, chemin mal pavé bordé de maisons.
Attention ne monter pas trop haut, ce bois ne dispose pas de barrière comme à Fontainebleau, et l'on peut très vite ce retrouver à Achère la Foret.
Ce chemin de la montagne blanche grimpe rudement, il est bordé de belles maisons à flanc de colline.

Balisage jaune.
Nous laissons les chemins sur la gauche, et arrivons sur le plateau.
Dans cette partie ce n’est qu’un bois sans rochers en cours de réhabilitation par des coupes d'éclaircies, dans sa première partie j’ai rencontré beaucoup de coupes pour rajeunir les parcelles.

Nous débouchons dans la plaine agricole et prenons le chemin de droite, nous descendons dans un vallon, c’est également un chemin de moto trial (je n’en ai pas rencontré.)

Dans le bas le chemin tourne à gauche toujours balisage jaune et après un virage à droite nous débouchons de nouveau dans les champs ou nous prenons à gauche le chemin en lisière.
Nous arrivons à la platière de Meun par la rue du Marchais.

Pourquoi c’est rochers et cette mare si loin de la foret ?
Nous voici 35 millions d’années en arrière, nous ne marchons pas mais nageons dans une mer chaude ou le fond se couvre d’une belle couche de sable blanc, qui s’épaissit de millier d’année en millier d’années.
Le cycle d’inondations et d’assèchement de l’ère stampienne a scellé les grains de sable entre eux pour former les grès.

Le hameau de Meun abrite au cœur du village une platière gréseuse, peu fissuré recouverte par endroit d’argile retenant l’eau de pluie formant une immense mare : La mare du Marchais.

Vers le pont une source d’eau profonde permet à la mare de ne jamais être asséchée.
Sur la dalle les petites vasques ne sont alimentées que par l’eau de pluie.
Cette mare constituait une réserve d’eau pour les lavandières.
Extraie du panneau d’information.

Continuons jusqu’au carrefour, avec la D 64 nous abandonnons le balisage jaune et prenons tout droit la ruelle Besnard en bout à gauche, prenons le chemin de la Chapelle.
Nous retrouvons le sentier jaune.
Nous coupons une route et prenons en face le chemin de Nemours, nous avançons vers le château d’eau.
Nous arrivons à Achères la Foret.

Nous débouchons sur le bitume et le chemin de Candy que nous prenons à droite.
De route nous passons à chemin, puis de nouveau à route.
En bout nous prenons à gauche la rue de la Croix Saint Antoine (D63) puis à droite la rue Laurent Poli (D63) que nous prenons à droite et passons devant l’église.

[l'église Sainte-Fare, avec son clocher du XIIè siècle, consacrée à Sainte Fare, fille du leude d’origine burgonde Hagnéric, elle rencontre vers 610 saint Colomban, et se voue dès lors à Dieu, malgré la résistance paternelle.
Après une longue lutte, soutenue par son frère saint Faron, où elle tombe aveugle, son père cède.
Elle bénéficie d’un miracle de saint Eustache, disciple de saint Colomban puis abbé de Luxeuil qui la guérit.
Elle prend le voile à Champeaux, des mains de l’évêque de Meaux Gondoald.
Quelque temps plus tard, son père lui donne un terrain où elle fonde vers 620 l’abbaye de Faremoutiers (Faremoutiers : le monastère de Fare).
Cette abbaye est un monastère double, accueillant les moines et les moniales.
Elle place cette abbaye sous la règle de saint Colomban.]

Je vous invite à lire l’histoire de la commune sur wikipédia.
Petit village mais longue histoire.

Laissons la D 63, rue de la Libération tournant à gauche pour continuer tout droit la rue du Château, toujours le balisage jaune.
Nous arrivons sur une petite place et poursuivons notre rue faisant un large virage à gauche.

Ne nous laissons pas embarquer par cette rue et prenons sur notre gauche un chemin intra muraux (chemin de Fontainebleau) qui au croisement avec le chemin d’Arbonne devient bitumé, nous quittons à nouveau le sentier jaune.

Nous arrivons de nouveau sur la D63 (rue de la Libération) que nous prenons à droite (ne pas prendre la D64 Paris Foret) puis sur la gauche le chemin du Vaudoué qui de bitume devient chemin.
Après le poney club nous arrivons dans les champs, en lisière du bois.

Au carrefour juste avant de pénétrer totalement en sous bois, nous trouvons un sentier sur notre droite, l’été à peine visible dans le taillis, après une vingtaine de mètres le sentier devient chemin, nous descendons et trouvons sur la gauche, un sentier restant à flanc de colline.

Tout au long de ce sentier nous trouvons des bornes de granit.
Les bois doivent être privés.
Nous poursuivons sur ce plateau le sentier serpentant entre les arbres dans ses bois en cours de régénération.
Nous laissons les sentiers sur notre droite et notre gauche.

Le chemin tourne brusquement à gauche, nous trouvons sur un arbre une pancarte noté parcelle 176 foret domaniale des trois pignons, nous prenons le virage sur la gauche et laissons le sentier descendant vers la route paris-Foret, le sentier c’est élargie et est devenu chemin.

Après un nouveau virage sur la gauche nous rencontrons un chemin formant Té avec le notre, nous prenons la branche de droite ce qui nous fait aller pratiquement tout droit.

Ma trace est un peu en désaccord avec les chemins trouvés sur la carte, mais on a pas de risque de ce tromper, nous apercevons les premières maisons du Vaudoué.
Nous retrouvons notre chemin de la montagne blanche que nous prenons à droite, nous descendons vers le Vaudoué.

Bonne randonnée

Merci pélerin77 pour cette trace gps

Carte topographique de cette randonnée