Dist. à plat :9.5Km - Déniv:220 M - Durée:02:41 Hrs
Départ randonnée : Le Départ se fait entre la croix d'Augas et la Croix de Toulouse sur une petite route toute en haut de la côte.
Route de la Butte à Guay.
Tour Denecourt - Rocher Cassepot
Jolie parcours dans les rochers. Ce chemin nous fait découvrir les deux facettes du Rocher Cassepot.
Deux grands points de vue, l'un sur Melun, l'autre à la tour Denecourt : sur 360 ° .
Le départ se trouve au carrefour aménagé de la Butte à Gay(1).
Ce parking étant isolé ne laissez rien d'apparent en voiture.
Prenons le petit sentier bleu sur la gauche.
On coupe la route goudronnée Jean bart(2) nous grimpons en face, et arrivons à l'intersection de sentiers, nous prenons à gauche le sentier bleu 3-2.
Nous passons dans un vallon rocheux ou nous trouvons un magnifique rocher.
puis la D116 Croix de Toulouse Croix d'Augas à mi cote après une partie plate le long de la route de la Vallée de la Solle on grimpe dans des roches feuilletées on suit le sentier bleu N°3 une fois sur le plateau admirer tous les rochers qui sont là.
On a l'impression qu'ils ont été sculptés par la mer ou qu'ils sont en équilibre.
Nous sommes dans le rocher cassepot(3).
Nous passons devant les mares Froideau(4) avant le grand point de vue du cassepot nous traversons d'anciennes carrières(5).
Nous arrivons sur une esplanade rocheuse avec une vue lointaine sur la Brie : Melun sur la gauche et les antennes de Sainte Assise(6), face à nous après un méandre de la Seine, derrière la Brie, avec ses deux petites cheminées à l'horizon, qui parfois suivant le temps et l'heure de la soirée on aperçois les torchères de la raffinerie de Panfou.
On continue le sentier bleu à flanc de coteau nous faisant traverser de jolis vallons légèrement rocheux.
Nous arrivons à une espèce de petit plateau coupé par un chemin.
Ce n'est pas très visible.
Sur la droite vous avez le chemin qui descend perpendiculairement et brusquement le coteau.
Ce chemin n'est pas facile le passage fréquent et le ravinement de l'eau à délavé le terrain et à fait apparaître des rochers formant de grandes marches, de plus, avec la tempête de 99 (me semble t-il) un tronc est en travers du chemin à mi pente : il faut passé en dessous.
Nous suivons maintenant des traces de peinture bleu et jaune.
Dans le bas nous traversons la route du rocher cassepot et remontons en face le chemin qui se nommait route Desgraviers.
Sur la nouvelle carte il semblerait que l'on est décidé de supprimer les trois routes cavalière(7).
Bongard(8) La Conterie (9).
Ces chemins reliaient la route du rocher cassepot à la route du Luxembourg.
Aujourd'hui de simple sentes au milieu des fougères (coté Luxembourg(10)) sauf pour le chemin d'extrémité qui se nomme route du Faon qui est commun à un sentier balisé.
Après ses constatations revenons sur notre sentier qui tourne brusquement à droite et nous arrivons dans une zone rocheuse avec un rocher ressemblant à un animal préhistorique comportant une crête sur le dos.
Nous passons devant plusieurs gros rochers, nous serpentons à flanc de coteau en se contorsionnant entre les grès.
Nous retraversons la D116 Croix de Toulouse, Croix d'Augas cette fois ci en contrebas de la cote sur la partie plane menant à la croix de Toulouse(11) Le sentier plat au départ grimpe jusqu'à la Tour Denecourt (12) Grimpons les quelques marches pour admirer un paysage à 360°, des tables d'orientations permettent de mieux apprécier le paysage.
Nous redescendons et prenons la sur une dizaine de mètres la route pour prendre vers les barrières en bois le sentier bleu et jaune N°14 muni au départ de quelques marches.
Traversons quelques rochers pour en partie basse emprunter la route du rocher cassepot sur la droite puis la deuxième à droite (route du champignon) jusqu'à la rencontre à nouveau du sentier bleu et jaune N°14 (C'est une boucle crée dans les années 60) On le prend à droite pour remonter dans le rocher Katherine Mansfield(13).
Une plaque commémorative fut posée sur un rocher.
On débouche sur un chemin que l'on prend à gauche, au carrefour suivant prenons à droite la route de Valvin jusqu’à la route goudronnée de la tour Denecourt, nous prenons en face le sentier bleu, jusquà la route Cambard que l'on prend à droite, nous sommes dans le val Troubetzkoï(14)
Après l'abri prenons la route goudronnée à droite jusqu'au parking ou prendre le sentier bleu sur la droite après la route.
Nomenclature :
1) Butte à Guay : Garde général des forets sous l'Empire.
2) Jean bart : 1650-1702 corsaire
3) rocher cassepot : Casse-pot, nom vulgaire de la bétoine.
(plante à fleure mauve)
Lieu de queste et de relai pour courre du côte de la Boissière.
On doit mettre aussi un relui à Cassepot pour courre aux Buissons de la Brie (de Salnove).
Replanté en 1774 sur 25 arpents, d'après le plan de Guill.de la Haye, sur le double. d'après le mss.Deroy.
En 1804, 50 hectares sont encore replantés, moitié en pins. Mme de Sévigné raconte qu'on avait surnommé Cassepot le chevalier de Béthune qui, après avoir enlevé et épousé malgré ses parents Melle Desmarest, cachait ses amours dans la forêt de Fontainebleau et dirigeait ses promenades de préférence du côté du Rocher Cassepot. En 1652, le pâtre du troupeau commun des habitants de Changy est assassiné, au Rocher Cassepot, par Pierre Poissard, de Villiers-sous-Grès. I,'assassin est exécuté le 29 mai de la même année, sur la place du marché de Fontainebleau.
4) mares Froideau : Inspecteur des forêts à Fontainebleau entre 1886-1890]
5) Le métier de carrier
Dans un paysage dont il est difficile aujourd’hui d’imaginer qu’il fut lunaire, où la végétation n’avait pas encore pris place, les entrepreneurs occupaient 10 à 15 ouvriers carriers, répartis en batteries de 4 compagnons.
Les compagnons carriers enlevaient d’abord la végétation au dessus du front de taille, puis décapaient le sol afin de préparer le plan de chute.
La première phase de l’exploitation consistait à l’abattage d’un bloc, le plus important possible.
Des coins en fer étaient disposés en ligne dans des mortaises appelées aussi "boites à coins" sur le dessus de la platière, permettant de détacher des blocs de 200, 300 voir 400 tonnes.
Dans une partie de la carrière appelée « atelier », les carriers débitaient les gros blocs en blocs plus petits jusqu’à atteindre la dimension d’un pavé.
Les écales formées par les grès sont les déchets restés sur place.
c'est ce que nous voyons aujourd'hui sous les buttes un empilement de reste de pavés recouvert par la végétation.
Le chemin entre deux buttes 'l'atelier' Ces écales étaient utilisées pour former un chemin, créer un quai de chargement des pavés rangés dans des charrettes tirées par des chevaux.
Le rythme de production était de 6 pavés par carrier et par heure, durant une journée de 12 heures.
Si cela vous intéresse je vous invite à lire le blog d’où vient l'extrait du texte si dessus.
Les carrières à Fontainebleau.
Les Amis de Moret et de sa Région lesamisdemoret.fr)
6) Les Antennes de Sainte Assise
Son antenne était portée par 11 mâts de 250 mètres et 5 mats de 180 mètres.
À son inauguration en 1921, l'émetteur était le plus puissant au monde et balayait une zone s'étalant entre les Amériques et le Japon.
En novembre 1921, y fut réalisé la première retransmission radiophonique française.
Par la suite, le site a été un centre d'expérimentation pour la télévision.
Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1941 pour permettre les communications entre Berlin et les U-Boots.
Paradoxalement, Sainte-Assise n'a pas souffert des bombardements alliés et toutes les antennes ont survécu.
Le 1er janvier 1954, les PTT reprirent ces installations. En 1991, une partie de la station est vendue par France Télécom à la Marine nationale, Centre de transmissions marine (CTM) de Sainte-Assise, pour les communications non-confidentielles avec les sous-marins. Le site, inauguré en 1998, est devenu un terrain militaire surveillé par une compagnie de fusiliers-marins. Un mat de 250 mètres non relié à l'antenne reste la propriété de Globecast, filiale de France Telecom qui est désormais le propriétaire du téléport de Sainte-Assise. Il sert de support à de multiples antennes et émetteurs (GSM, satellites...).
De plus une partie du site héberge station de liaison vidéo/audio avec les satellites de France-Telecom.
En décembre 2000, 3 mats inutilisés de 180 mètres ont été détruits.
7) Routes cavalière : à Fontainebleau une route cavalière, n'est pas obligatoirement une route pour les chevaux, mais indique un chemin à cheval sur une butte ou un mont.
8) Bongard : Hommage à Bongard du Cambard, capitaine des chasses du duc de Penthièvre, fils du comte de Toulouse
9) La Conterie : Le Verrier de la Conterie, auteur d'ouvrage de Vénerie
10) François-Henri de Montmorency-Bouteville :
(1608-1695), plus connu sous le nom de maréchal de Luxembourg est un militaire du règne de Louis XIV.
Son père est exécuté six mois avant sa naissance pour s'être battu en duel place Royale à Paris.
Élevé par sa tante, la princesse de Condé, il s’attache à son cousin, le duc d'Enghien et prend part à la Fronde, tous deux s'exilent aux Pays-Bas espagnols.
De retour en France en 1659, il est pardonné par le roi. En 1672, pendant la guerre de Hollande il est nommé gouverneur du pays qu’il a entièrement ravagé.
En 1674 il est fait capitaine des gardes du roi, et en 1675, maréchal de France. Lorsque survient l'affaire des Poisons, Montmorency est soupçonné d'assassinat et emprisonné à la Bastille en janvier 1680. Rapidement libéré, il est condamné à l'exil sur ses terres.
En 1688, il retrouve grâce aux yeux de Louis XIV qui lui donne le commandement de l'armée des Flandres.
Le 1er juillet 1690 il remporte une grande victoire à la bataille de Fleurus. Pendant la Guerre de neuf ans, Montmorency remporte plusieurs victoires face à la coalition menée par le prince d'Orange, bataille de Steinkerque en 1692 et de Neerwinden en 1693, connue pour être la bataille la plus meurtrière du XVIIe siècle. Ses succès militaires lui valent le surnom de « tapissier de Notre-Dame » en raison du grand nombre de drapeaux pris à l’ennemi et suspendus dans la cathédrale. Son fils, Christian Louis de Montmorency-Luxembourg, sera aussi un Maréchal de France et fera construire l’hôtel Matignon.
http://www.fontainebleau-photo.com/2010/11/sentier-denecourt-n5-rocher-du-cuvier.html
11) croix de Toulouse :
érigée entre 1723 et 1725, la croix de Toulouse était une colonne, provenant de la "salle de la belle cheminée" du château de Fontainebleau, surmontée d'une croix. Détruite en l793, elle a été remplacée par une pyramide, à la fin du règne de Louis XVIII, d'après Domet, mais probablement plus tôt, puisque sur le plan de 1809, on trouve déjà l'indication de : Pyramide de la Croix de Toulouse.
12) Tour Denecourt :
La tour Denecourt a été construite en 1851 selon le guide Denecourt-Colinet, ou en 1853 (Herbet insiste sur cette date en précisant que la date de 1851 est fausse), par Denecourt, sur le sommet ouest de la chaîne du Rocher Cassepot. Inaugurée par Napoléon III le 22 novembre 1853, elle fut baptisée Fort L'Empereur. Bâtie seulement à pierres sèches, elle s'écroula le 28 janvier 1878 par un tremblement de terre. Fut rebâtie, plus haut et plus solide, par Colinet au moyen d'une souscription publique.
En 1882, elle fut rebaptisée Tour Denecourt et un médaillon représentant Denecourt, oeuvre du sculpteur Adam-Salomon y fut scellé.
Restaurée en 1916 par Mme Colinet. Claude François DENECOURT (1788-1875) concepteur des sentiers bleus de la forêt de Fontainebleau, né en 1788 à Neurey-en-Vaux (Haute-Saône) et mort en 1875 à Fontainebleau. « Sylvain de la forêt de Fontainebleau », il a consacré l'essentiel de sa vie à faire connaître (et contribuer à créer de toutes pièces) les richesses de la forêt de Fontainebleau. Biographie.
Combattant de l'Armée napoléonienne, il est promu sergent en 1814. Après 14 années passées à Versailles, il est nommé concierge d’une caserne de Fontainebleau en 1832, avant d’être révoqué en raison de ses idées républicaines. À 44 ans, il découvre les beaux paysages de la forêt qui lui apportent beaucoup de réconfort. Il décide alors de consacrer tout son temps et une partie de ses économies à faire connaître ce lieu aux touristes.
Autodidacte, ayant découvert les livres à vingt ans auprès d’un instituteur alors qu’il sait à peine lire et écrire, il publie ses premiers guides très rapidement.
Les guides Denecourt. Il profite du succès d’une grande manœuvre militaire qui se déroule en octobre 1839 pour publier un petit fascicule permettant de se rendre sur les lieux afin d’apercevoir les troupes.
Dès lors, ce guide sera réédité sans cesse jusqu’à sa mort (11 éditions rien qu’entre 1839 et 1848), accompagné de nombreux ajouts.
Chaque édition était accompagnée d’une carte réalisée selon les volontés de Denecourt lui-même. La carte permet de repérer les différentes visites proposées dans le guide. C’est son approche pratique et concrète de la visite en forêt qui fait le succès des guides de Denecourt.
Les sentiers de promenade.
À partir de 1842, Denecourt ne se contente pas d’indiquer les promenades, mais il commence à tracer lui-même les chemins en forêt, avec l’autorisation tacite de l’administration des eaux et forêts, parfois avec l’aide des carriers et autres tailleurs de pavés : à sa mort, 150 km de sentiers sont ainsi tracés et balisés au moyen de flèches bleues, afin de ne pas s’égarer.
Il fait également aménager des fontaines, des grottes et fait édifier une tour d’observation appelée « Fort l'empereur » lors de son inauguration en 1853 par Napoléon III (actuellement Tour Denecourt).
Il baptise enfin les lieux les plus remarquables : 600 arbres, 700 rochers, sites et points de vue.
Ces noms, souvent empruntés à la mythologie, à l’histoire ou à la littérature, sont l’occasion pour Denecourt de raconter les légendes – qu’il a souvent inventées lui-même – liées au lieu.
En 1855, les plus grands écrivains (Lamartine, Hugo, Sand, Musset, Baudelaire…) lui rendent hommage à travers un recueil de textes où il est nommé le « Sylvain » de la forêt de Fontainebleau par Théophile Gautier.
De nos jours, ces sentiers bleus Denecourt – couleur utilisée sur les panneaux indicateurs qu’il faisait réaliser – existent toujours, baptisés « Denecourt - Colinet », du nom de Charles Colinet (1839-1905), l’autre sylvain et continuateur de l’œuvre de Denecourt.
Claude François Denecourt est ainsi considéré comme un des pionniers de la randonnée pédestre et des chemins de randonnée modernes.
13) Katherine Mansfield :
(14 octobre 1888 - 9 janvier 1923) est une écrivaine et poétesse néo-zélandaise.
Puisant son inspiration tout autant de ses expériences familiales que de ses nombreux voyages, elle contribua au renouvellement de la nouvelle avec ses récits basés sur l’observation et souvent dénués d’intrigue. Le 9 janvier 1923, elle meurt des suites de sa tuberculose à l’institut Gurdjieff situé au Prieuré d'Avon près de Fontainebleau. Elle est enterrée à Avon (Seine-et-Marne). Deux recueils de nouvelles sont publiés après sa mort, The Dove’s Nest et Something Childish, ainsi que ses lettres et journaux.
14) L’abri fut construit par Denecourt en 1852, il indique dans son guide : « La couronne et les initiales que vous voyez gravées sur l’épaisseur de ce grès, représentent en partie le chiffre de la noble étrangère à qui j’ai dédié ce lieu de repos champètre.»
Abri
La famille Troubetzkoï était propriètaire du château de Bellefontaine, et généreuse donatrice à la souscription Denecourt. Le prince Nicolas Troubetzkoï (1807-1874) fut un bienfaiteur de Samois, notamment lors de l’invasion prussienne de1870, multipliant les démarches auprès du commandant Hagen, pour éviter des exécutions d’otages et des réquisitions.
En 1872, les samoisiens reconnaissant lui offrirent une statuette du Sacré Cœur de Jésus.
docs utilisés : dictionnaire de la forêt
Bonne randonnée
Merci Pélerin77b pour cette trace gps
Carte topographique de cette randonnée
|
Circuit gps de marche publié le : 13-12-2015
29
HGK
| |
Dernière évaluation sur randogps : 27-01-2024
Evaluer cette randonnée Note: 3.0 / 5 (252 votes)
[0]